À l’occasion de notre week-end à Joudes, au moment de l’AG, et des échanges autour du thème abordé par le pasteur Charles NICOLAS sur l’Écoute, j’ai personnellement perçu et reçu la confirmation de plusieurs choses.
Notre Association a sa place dans le paysage évangélique francophone, mais elle pourrait s’effacer et disparaître sans que ce paysage en soit affecté.
Pourquoi ?
Parce que d’autres organismes sont présents sur le même créneau, même si nous pensons apporter, par notre ADN, quelques différences importantes, voire essentielles à nos yeux.
De plus, si nous sommes attachés à la nécessité de travailler en liaison avec les églises, ces églises semblent parfois nous ignorer (et pas seulement nous) ou nous avoir oublié. Or, être ignoré, être oublié, c’est mourir un peu !
Pourtant, nous croyons identifier les souffrances - souvent muettes, ou étouffées voire ignorées - que vivent nombre de nos contemporains, y compris dans les églises, mais nous sommes également en position de discerner et de pressentir celles qui frapperons bientôt.
En pointant l’évolution (!) de nos sociétés, des mœurs, de l’éthique personnelle et sociétale, des comportements et des tyrannies idéologiques, nous pouvons imaginer les prochains dérapages, les dérives à venir et les déviances irrémédiables.
Nous ne prétendons pas être les gardiens du Temple ; nous sommes seulement attachés à l’Évangile et aux valeurs qu’il porte en ses flancs.
Nous avons reçu une Parole à partager. Cette Parole relève, répare, restaure ; peut-être même ressuscite-t-elle !
Alors que la mode est aux déconstructions en tout genre - y compris lorsque l’on parle du genre - une Parole qui construit demeure nécessaire.
Encore faut-il l’entendre… pour la mettre en pratique, humblement mais avec détermination.
Eric DENIMAL